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Accéder au siteChaque année, de nombreuses actions sont réalisées par les Fédérations Départementales de Pêche et leur Associations Agréées pour la Pêche et la Protection des Milieux Aquatiques.
Elles visent à améliorer l'état des populations de poissons et permettre ainsi aux pêcheurs d'exercer leur loisir sans pour autant porter préjudice aux populations en place.
Le rempoissonnement se définit comme le fait d’introduire en quantité des poissons le plus souvent issus d’élevages ou de piscicultures dans le milieu aquatique. Cette pratique est utilisée chaque année par les fédérations de Pêche et leurs associations. Il existe plusieurs objectifs permettant le recours aux rempoissonnements :
- Le rempoissonnement à visée halieutique : Dans ce cas précis, les quantités de poissons présentes dans le milieu ne permettent pas de satisfaire pleinement le loisir Pêche. Les attentes et la demande des pêcheurs sont trop fortes par rapport aux capacités de production de poisson du milieu. Les rempoissonnements vont ainsi permettre de soulager les populations naturelles et permettre le maintien d’un niveau suffisant de poissons dans le milieu pour ne pas compromettre les populations naturelles
- le rempoissonnement suite à une pollution : En cas de pollution accidentelle ayant créé une mortalité importante, un apport de poisson permettra de redynamiser la population à condition que la pollution ait été neutralisée.
- Le rempoissonnement pour soutenir une population naturelle déficitaire. Lorsque la quantité de poisson devient inférieure à un certain seuil, la reproduction naturelle n’est plus suffisante pour permettre le maintien de la population. Il est alors possible d’effectuer un apport de poissons capables de se reproduire pour permettre d’inverser la tendance.
Les gestionnaires privilégient de plus en plus des rempoissonnements avec utilisation de poissons de souches locales. Cette précaution permet d’éviter des pollutions génétiques et maximise les chances de succès.
La fermeture de la pêche a pour objectif de respecter la période de reproduction des poissons. La quiétude apportée permet aux espèces de poissons d’accomplir cette phase décisive de leur cycle de vie dans les meilleures conditions et permet de favoriser les taux d’éclosions et de survie des juvéniles. Pour information, le calendrier réglementaire a été fondé sur le calendrier biologique des espèces concernées.
Par exemple, pour la Truite fario dont la reproduction a lieu du mois de novembre jusqu’à fin février, la fermeture de la pêche s’étend ainsi du 3ème dimanche de Septembre au 2ème samedi de Mars.
Pour le Brochet dont la reproduction a lieu de février-mars jusqu’en avril. Il est ainsi interdit de le pêcher entre le dernier dimanche de Janvier et le 1er Mai.
La taille minimale de capture est une mesure de protection des espèces. Elle est fixée en fonction de la vitesse de croissance de l’espèce considérée et de manière à ce que les individus aient pu se reproduire au moins une fois.
FNPF-L.Madelon Vérification de taille
Dans le cas du Brochet, la maturité sexuelle est atteinte au bout de 2 ans pour les mâles et 1 an pour les femelles. La croissance de cette espèce est la suivante :
Taille au bout de la 1ère année : 30 cm
Taille au bout de la 2ème année : 50 cm
Taille au bout de la 3ème année : 60cm
Années suivantes : + 10cm / an
Ainsi, la taille minimale de capture qui est fixée à 50 cm permet aux femelles au moins une reproduction avant une possible capture.
Pour la Truite fario, la croissance moyenne est la suivante :
Taille au bout de la 1ère année : 12 cm
Taille au bout de la 2ème année : 18 cm
Taille au bout de la 3ème année : 23cm
Ainsi, la taille minimale de capture qui est fixée à 23 cm permet aux femelles au moins une reproduction avant une possible capture.
Les pêcheurs, grâce à leur présence sur le terrain, sont bien souvent les lanceurs d’alertes en cas de pollution. Les Fédérations de Pêche, une fois informée, sont susceptible de constater les dégâts et alertent les autorités compétentes. Des dossiers juridiques sont ensuite établis pour demander des compensations lorsque les responsables sont identifiés. Elles vont ainsi définir les dommages piscicoles sur la base des inventaires établis lors des pêches électriques et veiller au rempoissonnement du cours d’eau avec les quantités ayant été définies.
Les Fédérations de Pêche ont contribué ces dernières années à l’échantillonnage de Truites fario dans certains cours d’eau afin d’étudier la génétiques de la Truite fario. L’étude nommée Génétrutta a permis d’identifier de nombreuses lignées génétiques en France. Ces éléments vont ainsi permettre la protection des différentes souches lors des opérations de rempoissonnements en favorisant l’introduction de souches locales.