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Accéder au siteIl existe une multitude de flotteurs de formes et de portances différentes qui répondent à des besoins particuliers liés au poste où l’on pêche (eau courante ou plan d’eau, distance et profondeur de pêche), aux conditions du moment (présence de vent) et éventuellement à l’espèce recherchée.
Nous verrons ici les principaux types de bouchons pour le coup (hors anglaise).
Le flotteur (vulgairement appelé « bouchon ») a une fonction d’indicateur de touche lorsque le poisson mord mais il sert également à soutenir la ligne et donc l’esche au dessus du fond voir entre deux eaux. Bien équilibré, il doit opposer le moins de résistance possible lorsque le poisson mord et tire sur la ligne (la touche).
Il existe une multitude de flotteurs de formes et de portances différentes qui répondent à des besoins particuliers liés au poste où l’on pêche (eau courante ou plan d’eau, distance et profondeur de pêche), aux conditions du moment (présence de vent) et éventuellement à l’espèce recherchée.
Nous verrons ici les principaux types de bouchons pour le coup (hors anglaise).
FNPF Composition d'un flotteur
Le flotteur est constitué de différents éléments qui, suivant leurs caractéristiques (matériaux, formes, longueurs,..) de chacun, donneront au flotteur des particularités plus ou moins adaptées aux conditions de pêche. Il est donc important d'avoir certaines notions afin de choisir un flotteur répondant au mieux aux exigences de la pêche pratiquée.
On peut faire ressortir deux caractéristiques majeures d'un flotteur : sa forme et sa portance. De plus, nous verrons que chaque élément le constituant peut être choisi afin de répondre à des conditions particulières.
Les flotteurs de pêche au coup sont constitués :
on abordera également les éléments prévus pour le maintenir sur la ligne : l'œillet et les gaines de fixation.
Le corps du flotteur joue évidemment un rôle primordial dans ses caractéristiques, il doit contribuer au bon contrôle et à la stabilité de la ligne mais également être assez sensible pour bien répondre aux touches en offrant un minimum de résistance.
La forme
FNPF/Sensas SA Les principales formes de flotteursPour bien choisir son flotteur, on commence par choisir la forme qui sera adaptée à la pêche pratiquée et aux conditions rencontrées. Le principal critère pour la forme retenue est le lieu de pêche (rivière ou étang, pêche en bordure ou en eau profonde), mais le choix peut également être influencé par l'espèce recherchée (petits poissons demandant une grande sensibilité de la ligne) ou par des conditions particulières (vent important formant des vaguelettes).
de façon schématique, il existe trois grandes familles de formes :
La portance
La portance correspond à la capacité de flottabilité du flotteur. Pour faire plus simple, cette portance correspond au poids nécessaire à installer sur la ligne avec les plombs pour équilibrer le flotteur.
En règle générale, plus un flotteur est "gros", plus sa portance sera élevée et donc plus de plombs nous devrons mettre sur la ligne pour l'équilibré.
Vous trouverez en principe cette indication écrite sur le flotteur exprimée en gramme (ex : gr. 3 ou 0.9 gr).
De même que pour la forme, Il est important de trouver une portance adaptée à la pêche choisie et aux conditions du moment. Si ces deux choix sont en partie liés (le choix d'une forme trapue engendrera de fait une portance potentiellement plus importante que le choix d'une forme effilée. Le choix d'une portance plus ou moins importante dans un type de forme permettra d'accentuer ou non les caractéristiques retenues.
Le choix de la portance et donc du poids de la plombée se fera également en fonction de la couche d'eau que l'on souhaite pêcher pour rechercher l'espèce ciblée. Ainsi, si l'on a affaire à des ablettes ou des rotengles qui vont avoir tendance à s'alimenter entre deux eaux, voir à proximité de la surface, il sera opportun d'opter pour un flotteur avec une faible portance. La faible plombée nécessaire à son équilibrage permettra, accompagnée d'une répartition de la plombée adéquate, de faire descendre l'esche moins rapidement, la rendant ainsi plus accessible aux poissons.
si l'on cible particulièrement des espèces se nourrissant sur le fond (tanches, brèmes, carpeaux, goujons,...), il sera intéressant de choisir un flotteur d'une portance plus élevée permettant d'associer une plombée plus importante qui entrainera rapidement l'esche sur le fond en évitant qu'elle se fasse "intercepter" par une autre espèce présente sur le coup mais se nourrissant entre deux eaux (rotengle par exemple).
Pour ordre d'idée :
l'antenne
La fonction de l'antenne est la visibilité de notre ligne. si le flotteur est parfaitement équilibré, c'est la seule partie visible de celui-ci pour le pêcheur.
Il existe encore une fois un multitude de type d'antenne dont le but est d'assurer une visibilité optimale sans compromettre la bonne inertie du flotteur (donc sa sensibilité).
Ainsi la couleur (généralement jaune, orange ou vert fluo) pourra différer suivant les conditions de luminosité et vos préférences visuelles.
Les types d'antennes se différencient par les matériaux utilisés qui ont chacun leurs propriétés : FNPF/Sensas SA Différents types d'antennes
La quille
L'analogie avec le bateau ne se limite pas à la position de cette partie du flotteur, elle remplie la même fonction première : stabiliser l'ensemble.
Ainsi, plus la quille sera longue, plus le flotteur sera stable face au vent, aux vaguelettes et au courant.
De plus, par les matériaux utilisés pour construire la quille, celle-ci peut influer le comportement du flotteur lorsque l'on le met à l'eau et qu'il se redresse. Une quille lourde (en métal par exemple) permettra au flotteur de se redresser et d'être en position de pêche très rapidement ce qui peut être utile lorsque l'on pêche entre deux eaux ou en surface. Ce principe est d'autant plus vrai que le poids de la quille compensant en grande partie la flottabilité du corps du flotteur, la portance globale de celui-ci sera faible et permettra une plombée légère et une descente lente de l'esche.
Si il existe des flotteurs disposant de systèmes de fixations sur la ligne assez spécifiques (ex: flotteur à fil intérieur), la plupart des modèles disposent d'un oeillet sur la partie haute du corps et de gaines de fixation sur la quille afin de le fixer à la ligne.
l'Oei FNPF/Sensas SA Fixationdu flotteurllet
l'oeillet est un cercle métallique situé en haut du corps du flotteur dans lequel on passe le fil de nylon mais où celui-ci n'est pas bloqué. Son premier rôle est d'assurer la cohésion entre la ligne et le flotteur jusqu'au haut du corps de celui-ci.
Le positionnement plus ou moins de l'oeillet influe également sur le contrôle de la ligne : plus l'oeillet sera proche de l'antenne, voir à sa base, moins le corps du flotteur ressortira de l'eau lorsque l'on effectuera des petites tirées latérales pour aguicher le poisson. Cela parait un gain minime, mais il peut faire la différence sur des pêches où le poisson est difficile.
les gaines de fixation
Après être passé dans l'oeillet le fil de nylon du corps de ligne est passé dans une ou deux gaines en plastic souple que l'on enfile, eux-mêmes sur la quille du flotteur. Ainsi, cumulés à l'oeillet, ils participent à la cohésion ligne/flotteur tout en permettant le blocage du nylon afin que le flotteur ne coulisse pas librement. On installera généralement deux gaines : une que l'on remontera sous le corps et l'autre, plus longue au bas de la quille, qui dépassera légèrement de celle-ci pour ne pas abîmer le fil.