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Autrefois riche de nombreuses rivières à truites plus poissonneuses les unes que les autres, le département de la Dordogne a vu ses populations de salmonidés décroître de façon très inquiétante dès le début de la deuxième moitié du 20e siècle.
C’est pourquoi, tout en essayant de lutter contre les causes de la raréfaction des salmonidés (pollutions de l’eau, curage et recalibrage des cours d’eau, drainages, pompages abusifs…), la Fédération de la pêche de Dordogne a mis au point un programme de repeuplement basé sur un protocole strict de production et de déversement de juvéniles de truite fario issus de géniteurs sauvages directement prélevés au sein du milieu naturel.
Après plusieurs années de repeuplements et de contrôle des populations de salmonidés par inventaire piscicoles, l’efficacité de ce type de pratique sur bon nombre de cours d’eau du Périgord est avérée. Chaque année, ce sont plusieurs centaines de milliers de juvéniles de truites fario de souche locale qui rejoignent les eaux de nos rivières et ruisseaux.
Les repeuplements sont réalisés avec l’aide des associations de pêche locales, selon un protocole bien établi. Les quantités de juvéniles déversés sont calculées en fonction des caractéristiques de chaque cours d’eau et notamment de sa capacité d’accueil. Les écophases sont aussi judicieusement choisies afin d’optimiser les taux de survie en fonction des milieux récepteurs.
Cette méthode de repeuplement raisonnée a permis, à l’échelle du département de la Dordogne, de préserver la biodiversité en maintenant des populations de truites de souches ancestrales tout en développant la pratique du loisir halieutique.
Fort de 4 500 km de cours d’eau, le département de la Dordogne possède un réseau hydrographique riche et varié. Cette variété de faciès est essentiellement due à la nature géologique très différente des terrains traversés par les cours d’eau du Périgord. Ainsi, la partie septentrionale du département, appelée Périgord Vert, est caractérisée par la présence d’un socle géologique cristallin constitué de granites et de gneiss. Les rivières qui s’écoulent sur ces terrains possèdent une pente assez forte. Elles sont généralement de dimensions modestes (ruisseaux, petites rivières) et abritent une faune caractéristique de la première catégorie piscicole : la truite fario, qui règne en maître sur ces eaux. Les trois principaux cours d’eau qui drainent cette région sont les parties apicales de l’Isle, de la Dronne et de l’Auvézère.
Au coeur du Périgord, une large bande de calcaires jurassiques et crétacés traverse le département depuis Terrasson à l’est, jusqu’à Ribérac à l’ouest. Les rivières de ce secteur (parties avales de l’Isle, de la Dronne et de la Vézère) présentent une pente plus modérée, leur population, typique de la zone à barbeau, est constituée de cyprinidés d’eau vive et de carnassiers. De surcroît, quelques ruisseaux à truites comme le Coly, le Cern ou encore le Blâme issu de résurgences du système calcaire souterrain, jalonnent la région.
Enfin, le sud du département est partagé entre le Périgord Noir à l’est et le Périgord Pourpe à l’ouest. C’est le royaume de la majestueuse rivière Dordogne qui dans sa partie amont méandre entre de hautes falaises calcaires. Elle abrite alors une population très variée de poissons (salmonidés, cyprinidés d’eau vive et d’eau calme, carnassiers).
A partir du village de Limeuil, et après avoir reçu les eaux de la Vézère, la vallée de la Dordogne s’élargit, la rivière s’écoule moins rapidement. Les poissons majoritairement présents sur ce tronçon aval sont les cyprinidés d’eau calme comme la carpe, le gardon ou la brême et les carnassiers comme le brochet, le sandre ou encore le black bass.
Huit espèces de poissons migrateurs fréquentent aussi la basse Dordogne. Parmi elles citons : l’emblématique saumon atlantique, l’esturgeon européen dont l’aire de répartition est aujourd’hui réduite aux seuls bassins de la Garonne et de la Dordogne, et la grande alose.
Aloïs est un jeune technicien employé par la Fédération de la pêche de Dordogne qui a toujours été passionné par la pêche et les milieux aquatiques ! Il en a fait son métier et il œuvre au jour le jour pour la protection, la restauration et le repeuplement des rivières. C'est avec enthousiasme qu'il dirige une pisciculture expérimentale de truites de souche locale dans l’objectif de soutenir les populations des cours d’eau du Périgord.
Une fois son travail terminé, Aloïs se rend encore au bord de l’eau pour traquer un poisson bien plus imposant que la truite ! Il est mordu de pêche au silure sur la Dordogne et y consacre presque tout son temps libre. Il pratique toutes les techniques autorisées : vers, encornets, vifs, leurres souples, cuillères…
Chaque année, ce sont plusieurs dizaines de gros spécimens (dont 20 à 30 de plus de 2m de longueur) qui rejoignent le bateau de notre pêcheur. Ils sont ensuite précautionneusement remis à l’eau dans l’espoir de les capturer à nouveau lorsqu’ils auront grandi.
Le plus gros silure capturé par Aloïs le fut l’année passée, au printemps, sur la Dordogne en aval de Bergerac, il mesurait 2,45m pour un poids estimé à 90 kg !