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La Meuse est un fleuve canalisé qui traverse la Wallonie sur 185 km et qui mesure environ 140 m de large à Liège. Ses berges naturelles ont cédé la place aux perrés et son lit a été approfondi, par endroits jusqu'à 8 mètres, pour les besoins de la navigation et en raison de la présence de barrages. La Meuse possède un débit très contrasté de 30 m3/seconde pour l’étiage à 2.900 m3/seconde pour les crues hivernales.
La Meuse jouit d'une population piscicole riche et variée, la production y étant sans doute meilleure que dans les zones du fleuve plus en amont (réchauffement des eaux par l’industrie, plancton végétal à un niveau encore acceptable…). On y retrouve tous les cyprins d’eaux vives (barbeaux, chevesnes, hotus, vandoises…) et d’eaux calmes (gardon, rotengle, brème, carpe, tanche, ablette…), de même que l’aspe, qui constitue le seul cyprin carnassier. Sandres et perches y sont abondamment représentés. Et le silure, bien présent, et atteint des tailles record : des sujets de plus de 2 mètres sont fréquemment capturés. Les pêcheurs peuvent aussi faire de jolies captures de brochet, bien que son statut soit moins enviable en raison de sa difficulté à se reproduire dans ces milieux pauvres en zones de frai. Enfin, de nouvelles espèces pour la faune piscicole belge ont fait leur apparition il y a quelques années. Citons le cas très remarqué du gobie qui a littéralement envahi le fleuve !
D’un point de vue halieutique, la ville de Liège est admirablement bien située. Elle est relativement proche de la plupart des rivières d’Ardenne. Et la Meuse constitue un bon terrain de jeu en matière de pêche des carnassiers. Celle-ci se pratique le plus souvent en embarcation à moteur, avec échosondeur, aux leurres souples ou durs, avec déplacement aisé de poste en poste. La pêche des carnassiers depuis le bord rencontre toutefois un succès croissant, notamment grâce aux adeptes du « streetfishing », équipés d’un matériel peu encombrant et rapidement installé.
A Angleur, la Meuse reçoit son principal tributaire, l’Ourthe, où les espoirs de retour du saumon et de la truite de mer sont bien réels. Au niveau du barrage des Grosses Battes, des dispositifs ont été aménagés pour faciliter le franchissement des poissons migrateurs. Et c’est sur un affluent de l’Ourthe, l’Aisne, qu’est établie la salmoniculture d’Erezée, où naissent tous les poissons juvéniles de repeuplement (saumons et truites de mer).
Contacts, Fédération du sous-bassin de la Meuse aval, Jean-Noël Schmitz, 0496/508.359, jn.schmitz@skynet.be
Fédération des Pêcheurs de l’Ourthe, Françis Oger, 0472/262.569, francis.oger@skynet.be
Pour survivre et se reproduire, les poissons ont des exigences en matière d'habitat. Afin d'offrir un milieu propice à la reproduction des poissons et des îlots d’habitats et de développement pour les alevins dans la Meuse, la Maison wallonne de la Pêche use de techniques novatrices.
Des îles flottantes
Le principe est de faire pousser des plantes sur des radeaux végétalisés constitués de structures flottantes modulaires auxquelles sont attachés des flotteurs pour accroître la portance. Les végétaux palustres et hélophytes puisent leurs ressources uniquement dans l'eau. L’ensemble de la structure est ancré au fond de l’eau. Ces structures offrent une protection idéale aux poissons.
Des paniers végétalisés
Des paniers fixés aux berges bétonnées accueillent des fascines végétalisées. Celles-ci sont constituées de fibres naturelles de coco plantées d’iris des marais, de glycérie aquatique, de baldingère faux roseau ou encore de carex. Elles sont immergées d’une quinzaine de centimètres afin de permettre aux racines des plantes de croître directement dans l’eau. Les racines constituent un milieu idéal pour le développement et la protection des larves et alevins. En outre, le chevelu racinaire présent sous les fascines permet d’assumer la fonction de support de ponte.
Une aubaine pour la faune environnante
Les paniers et radeaux végétalisés constituent des îlots de diversité dans ce milieu fortement urbanisé. Le suivi réalisé sous ces aménagements a montré une grande variété d’espèces au sein d’un seul microhabitat (odonates, limnées, chironomidés, cératopogonidés, trichoptères…). Ils constituent aussi des perchoirs pour les oiseaux : le grèbe huppé et le martin-pêcheur y sont régulièrement observés pendant leurs pêches. Et les batraciens fréquentent assidûment ces structures.
Le Pêcheur Belge